Je suis un jeune commercial du Sud, à qui on a dit un jour qu’il avait du talent. Ma mère confirme que c’est vrai, mon patron aussi. On dira alors que j’ai certaines dispositions : un atypisme mesuré par des spécialistes, un caractère bien trempé, une ambition débordante, une envie d’apprendre avec ce besoin de toujours poser des questions, d’analyser, de donner son avis sur tout et d’en faire toujours plus... le tout avec beaucoup d’humour, d'empathie et une vraie qualité d’adaptation aux situations et aux personnes. Bref, un «caméléon» dont j’étais assez fier… enfin jusqu’à ce que mon boss, sentant un gros mou dans mes performances et une résistance au travail, me propose de confier ma motivation à une certaine Laurence Maire ! Il est vrai que depuis la Covid, je ne mettais plus grande énergie dans mon métier… peut mieux faire dirons nous !! j'étais comme beaucoup, je crois, en panne.
Par nature, j'ai pris cette opportunité d'abord comme une distraction, imaginant pouvoir trouver des réponses à certaines de mes questions. Travailler sur moi ne me faisait pas peur. Je l’imaginais déjà me faire remettre en question mon excessivité, celle qui me permettait de me dépasser, je savais déjà que je tiendrai tête en parlant de ma vie et des gens qui ne m’ont pas toujours fait de cadeaux, de mon histoire et des expériences justifiant cette carapace à laquelle je croyais devoir la confronter. Et c’est ainsi que je me déguisais à chaque séance, selon les jours et les sujets abordés attendant patiemment qu’elle en perde son latin…Bon, bah je vous le dit clair et net, ça ne s'est pas du tout passé comme je l'avais prévu ! Pour la première fois de ma vie, j'ai été vite démasqué. En quelques semaines, elle m'a fait dévoiler que le caméléon avait un sacré prix, celui d’être un insatisfait de soi, de sa vie, des relations avec les autres, celui de voir ses objectifs avec des lunettes qui ne sont pas vraiment les siennes, perdu dans le labyrinthe foireux de personnalités multiples, assumées ou refoulées, et bien souvent plus narcissiques et cruelles que pacifiques. Ainsi était mon mode survie. Grâce à elle, j'ai pu déverrouiller le système pervers que j'avais mis en place. J'ai travaillé l'unité des forces et faiblesses, la prise de hauteur et le lâcher prise, devenant plus assertif, moins cynico agressif dans mes prises de positions, enlevant une à une, les couches protectrices de l’oignon que j’ai l’impression d’être dans l’expérience. Qu'il est complexe et à la fois si simple de devenir soi ! Le résultat ? Je suis maintenant le vrai héros de mon histoire, sans faux semblants,… avec toujours autant d'énergie, toujours ses questions, son ambition mais je suis plus libre, plus humble et plus courageux face à moi-même. Je ne me travestis plus. Je sais qui je suis et où je veux aller. Je suis authentique, j’opte pour des choix qui me font vibrer et que je suis capable d'expliquer, je nomme mes peurs qui s'estompent au fil de leur conscientisation, je vais bien. Je renoue des relations désormais plus vraies et j’ai des projets, plein de projets, avec de l’espoir et de la tolérance dont ce monde qui en a tant besoin. Voilà peut être que c'est ça être HUMAIN ! Et c’est plutot cool même si cela veut dire voir sa vérité en face. Alors, voilà je n'ai pas certainement tout compris au coaching ni comment elle a fait mais le résultat est là, je me suis remis à prospecter, à activer mon réseau et je m'engage aujourd'hui sans avoir besoin de faire le "malin" ou de m'inventer des vies...
Alors comme je l’ai dit à mes collègues, et avec tout mon respect, toute mon admiration, mais aussi ma grande poésie légendaire, je te le dis Laurence, je me suis bien fait « niquer » avec ton coaching ! Et un grand merci pour cette belle aventure !
Mathieu, 21 ans, Occitanie
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