Je m’appelle Isabelle et j’ai 53 ans. Je viens de terminer un coaching avec Laurence Maire. J’en ressors décomplexée, déculpabilisée, et je me demande encore pourquoi je n’ai pas fait ça avant. J’ai rencontré Laurence à l’initiative de ma fille qui tentait elle-même, de résoudre avec elle une problématique sur laquelle je devais poser ma parole de mère. La séance nous avait tant éclairée que je lui demandais à la toute fin si « des vieilles » pouvaient aussi la consulter. Elle avait éclaté de rire. « Entre « vieilles » nous nous comprendrons, m’avait-elle répondu « à condition que ta problématique soit déconnectée de celle de ta fille ». C’était évident, et pour ma part, j’avais bien d’autres chats à fouetter. Je me débattais depuis des mois dans mon regard et le regard des autres, sur une femme qui avait perdu en quelques mois post pandémie, son boulot, son mari et démarré sa ménopause. C’était la totale, je n'y étais pas préparée et je ne savais plus comment gérer le yoyo de mes états physiques, physiologiques, émotionnels… alternant les coups de mous, les angoisses, l’énervement, vivant brutalement un sentiment d’inutilité et de « bonne à mettre au rebut » par la perte de mon travail, le rejet amical quand, divorcée, plus personne ne vous invite, et le vieillissement constaté avec son lot de fatigue, de bouffées de chaleurs, d’insomnies et de questions sans réponse. Je maudissais le COVID et me repliais dans ma caverne. Je n’avais que 53 ans merde !! Je ne me reconnaissais plus. J’étais passée en moins de mots pour le dire d’une femme, désirable, pimpante, aimant s’apprêter, à un truc insipide passant inaperçu. Chacun y allait de son avis. Mon médecin me traitait pour une dépression, ma gynéco me filait sous hormones. Mes enfants m’expliquaient que c'était le cours de la vie, mon mari ne l’était plus… et ma conseillère pôle emploi me dépeignait l’ingratitude du marché de l’emploi. J'ai donc appelé Laurence. Ce jour là, il faut que ça sorte, j’ai envie de hurler et je me mets à pleurer. Elle a l’air si à l’aise, si loin de ces états à son âge que je culpabilise. J’imagine que c’est parce qu’elle travaille avec des jeunes. Mais en fait pas du tout !! Elle m’emmène sur le chemin qu’elle est aussi en train de faire. Elle me tends le miroir. Oui mon corps se ramollit mais au moins je ne suis pas corsetée par la mode d’aujourd’hui. Oui être bien dans sa peau est une arme de séduction. Oui à 53 ans j'ai une carrière, des compétences et des expériences. On traite ensemble tous les clichés, on parle sexe, bouffées de chaleur, plaisir, envies, regrets… on rit. J'ai le même âge que Sophie marceau et Monica Bellucci. Elles sont toujours belles et actives. Moi aussi. J'ai vécu le bonheur des années 80, j'ai travaillé toute ma vie, j'ai aimé mon mari, aidé mes parents, mes enfants, j'ai été fidèle, j'ai tout affronté … J’ai aujourd'hui le droit à disposer de ma liberté. Libre d’être moi-même, libre de ne pas me conformer à une manière d’agir, libre de ne pas faire si je n’en ai pas envie ! Libre de ne plus chercher l’approbation des autres. Je pose ce poids avant de me mettre en mouvement. Et grâce à vous chère Laurence, je renais, dans le plaisir et la douceur, pour moi, dans une nouvelle tranche de vie que je façonne enfin à ma manière. Et vous savez quoi ? J’ai déjà rencontré quelqu’un qui respecte cette vision, je me suis formée pour développer une activité qui me tient à cœur, j'ai trouvé un mi-temps et je suis mieux informée sur la ménopause. Alors Merci Merci Merci de tous vos apports et de toute la lumière amenée dans ma vie. Vous êtes au top.
Isabelle 53 ans Paris
Comments